L'événement d'un
premier photographe rentrant sous la coupole est effectivement un
événement.
Cet événement
aurait mérité un discours à la hauteur des
prétentions affichées.
Naturellement l'auteur
n'échappera pas à la sirène de la
polémique.
Nous apprenons que Niépce
était sur le chemin du daguerréotype !
Lucien Clergue, ne s'interroge
pas. Il répète ce que les historiens racontent depuis
Isidore, mais en mieux, voyez :
La suite du texte est
édifiante, démontrant que notre académicien ne
connait pas le sujet de l'histoire de cette discipline qu'il est
censé représenter dans cette vénérable
institution.
N'oublions pas, que notre auteur
se targue d'un doctorat en photographie!.
Nous apprenons par la suite
qu'Isidore Niépce n'est plus que le neveu de Nicéphore,
que Bayard inventera le négatif papier et appellera son
procédé le calotype,.etc..!...
Nous citons encore,
"D'ailleurs, Talbot, conscient du rôle majeur
que jouait la photographie soumettait-il 40 dessins
"photogéniques" à notre Académie, et non pas
à celle des sciences, le 4 avril 1840".
Manifestement Lucien Clergue ne
connait pas la correspondance entre Biot et Talbot.
La première
photographie, obtenue par
Nicéphore Niépce des toits
de Chalon sur Saône, ne se trouve
pas dans les collections françaises.
Il ne faut pas s'étonner
que l'histoire de la photographie écrite par de tels auteurs
en soit à ce point.